1999. Depuis le début de la grève à Mexico, Sombra et Santos vivent confinés dans leur appartement. Leur quotidien est interrompu par l’arrivée du petit frère de Sombra. Quand ce dernier découvre qu’Epigmento Cruz, un chanteur mythique des années 60, agonise dans un hôpital de la ville, il les convint de partir à sa recherche. Le voyage se transforme en un road-movie à travers Mexico et ses frontières invisibles.

 

En utilisant comme canevas une des villes les plus complexes et cosmopolites du monde, le réalisateur mexicain Alonso Ruiz Palacios nous offre un scénario audacieux qui réunit différents aspects de la société mexicaine dans un road trip.

Le titre, Güeros, se réfère aux personnes de peaux claires ou aux personnes blondes, mais ce terme est communément utilisé pour désigner la haute société mexicaine. Dans son film, Ruiz Palacios est assez intelligent pour s’attaquer au racisme dans la société mexicaine tout en réalisant une comédie mélancolique et accessible. Güeros est un film profondément intelligent, c’est une œuvre revitalisante, et l’un des meilleurs films mexicain de la décennie. 

Carlos Aguilar, Indiewire